L’École Parisienne de Gestalt cultive l’excellence de la thérapie humaniste.

L’École Parisienne de Gestalt cultive l’excellence de la thérapie humaniste.

C’est en ces termes élogieux que Marie-Claire titre son article présentant l’école dans laquelle j’ai suivi une partie de ma formation à la Gestalt, l’EPG ou École Parisienne de Gestalt.

L’article est intéressant à plus d’un titre:

Il dresse un bref historique de l’EPG, définit la Gestalt et ses fondements, et évoque ses champs d’application, dont la psychothérapie et le travail en organisations (entreprises, asbl, institutions, …)

Le cursus de formation est succinctement explicité. Sont également évoqués le Certificat Européen de Psychothérapie, les fédérations reconnaissant l’institut et la rigueur du cadre éthique et déontologique.

J’ai éprouvé du plaisir à la lecture de cet article, qui m’a fait remonter le temps. J’ai dès lors eu envie de le partager avec vous. Vous en trouverez la version originale et extensive ICI !

« Beauté fatale » de Mona Chollet, un livre qui libère!

« Beauté fatale » de Mona Chollet, un livre qui libère!

« Beauté fatale », de Mona Chollet, un livre qui met en lumière le bain des injonctions que subissent les femmes concernant leur apparence, et les possibles enjeux cachés.

C’est la première fois que je publie une « critique » de livre, qui est plutôt une invitation à la lecture. En débutant ce bouquin, je ne me doutais pas de l’impact qu’il allait avoir sur moi, et moins encore que je déciderais de vous en parler et de vous le recommander.
Cet impact, ce n’est pas une révolution, mais plutôt un glissement vers une plus grande conscience de la contrainte esthétique que notre société fait peser sur « les femmes » et sur ses enjeux réels et cachés.
Personnellement, j’y ai gagné en lucidité et en liberté de choisir consciemment ce qui est juste pour moi. Ce livre semble suffisamment bien pensé et écrit que pour ne contenir aucune injonction implicite, et ça me semble un exploit digne d’être souligné !

Ce qui a déclenché mon désir d’écrire, c’est d’abord que j’ai renseigné ce livre à une patiente. Elle est en guerre contre une partie de son corps qu’elle juge et déteste, et elle en souffre suffisamment pour que nous en parlions. Outre un travail de fond et ma proposition d’accorder de la bienveillance à son corps, j’ai eu envie de lui suggérer cette lecture.
C’est, en second lieu, le dernier chapitre du livre, que j’ai trouvé brillant et explosif. Son titre : « Le soliloque du dominant. La féminité comme subordination. » Mona Chollet y déconstruit le lien abusif entre la domination patriarcale et l’injonction à la féminité. C’est explosif et diablement pertinent.

Cerise sur le gâteau, la plume est vivante et ancrée dans le présent. Je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir par vous-même ! Une telle leçon à 10€ (format poche aux éditions « La découverte »), c’est un cadeau à ne pas laisser passer.

Consulter en ligne avec un psy dans une situation de crise. Qu’en attendre?

Consulter en ligne avec un psy dans une situation de crise. Qu’en attendre?

La situation de crise que nous traversons nous amène à revoir très (trop ?) vite nos habitudes et à nous réorganiser en un temps record alors que nos psychismes ne sont pas forcément aptes à assimiler de tels changements aussi rapidement.

Cela pourrait amener à des mécanismes de gestion de l’angoisse plus ou moins efficaces :  
Achats compulsifs (comme on l’a vu dans les médias), angoisses nocturnes, insomnies, augmentation de la consommation de cigarettes, prise de nourriture plus abondante et/ou compulsive, usage immodéré d’alcool, désorganisation de la pensée, anxiété, moments de panique, bouffées d’angoisse aigues ou angoisse plus diffuse et persistante, apathie, déprime…

Un tel « stress » va rendre plus difficile une réorganisation efficace, flouter ou brouiller nos capacités de réflexion, entraver notre capacité à gérer le quotidien, éventuellement geler ou altérer notre capacité d’adaptation.

Faire ponctuellement appel à un thérapeute dans une situation de crise ne fait pas partie de nos habitudes et cela peut sembler un pas trop grand à franchir malgré l’inconfort vécu.

Je fais partie, depuis plus de 10 ans, d’un réseau de thérapeutes qui interviennent en situation de crise. J’ai envie de vous partager mon vécu d’accompagnement dans de tels moments.

Lorsque l’équipe qui centralise les demandes d’aide m’appelle, j’ai à cœur de prendre contact le plus rapidement possible avec la personne en demande, plus encore si nous sommes la veille d’un week-end. En effet, je sais que ce premier contact, même s’il ne dure que quelques minutes pour prendre un rendez-vous, va rassurer grandement la personne parce qu’elle sait que quelqu’un est là pour elle et qu’un rendez-vous va être posé, qui lui sera entièrement consacré. Il est arrivé que les personnes pleurent de soulagement, soit pendant l’appel de prise de rendez-vous, ou juste après.
Le contact et la confiance qui vont se nouer à cette occasion sont très importants, et j’y suis particulièrement sensible et attentive.

C’est la première chose que vous pouvez attendre d’un contact avec un praticien rodé à ce type de travail : un soulagement, le sentiment de ne plus être seul, que quelqu’un va vous aider à traverser ces moments difficiles.

Dans un second temps, et notamment lors du rendez-vous, ces sentiments vont s’amplifier. Vous allez aussi sentir que vos émotions sont accueillies par le praticien/thérapeute, qu’elles sont les bienvenues et que vous avez le droit de les ressentir pleinement pour qu’elle puisse se dissiper doucement. Un sentiment de plus grande sécurité va également pouvoir s’installer progressivement et vous aller recouvrer doucement vos esprits.

Le praticien pourra également vous aider à trouver des ressources dans votre environnement quotidien et aussi à mettre en place des pratiques qui vous permettront de mieux gérer votre stress au jour le jour.

(…)

Pour lire l’article en entier sur Psy.be

La Gestalt-thérapie de Fritz Perls en 6 points clés, d’après Chantal Masquelier

La Gestalt-thérapie de Fritz Perls en 6 points clés, d’après Chantal Masquelier

La Gestalt-thérapie, selon l’approche de son fondateur Fritz Perls, se concentre sur la façon dont le patient exprime ses émotions, et comment il se comporte avec son environnement et ses relations.

Chantal Masquelier nous en explique les points forts dans un article d’une admirable limpidité.

  1. La Gestalt-thérapie se concentre sur les interactions entre la personne et son environnement relationnel ou autre.
  2. La Gestalt-thérapie pour prendre conscience de ses émotions.
  3. Le thérapeute n’émet aucun jugement.
  4. Chaque séance est différente.
  5. Les séances se pratiquent seul ou en groupe. Elles peuvent également se pratiquer en couple ou en famille, selon les besoins de la situation et des personnes.
  6. Un Gestalt-thérapeute n’est pas forcément médecin ni psychologue.
    Sur ce point, les propos de Chantal Masquelier sont valables pour la France et partiellement pour la Belgique. Les deux pays sont dotés d’un cadre légal différent dont il est nécessaire de tenir compte. Si le sujet vous intéresse et que vous souhaitiez plus d’informations, contactez-moi !

L’article dans son intégralité est ici !

Parfois, l’entreprise familiale a besoin d’un psy!

Parfois, l’entreprise familiale a besoin d’un psy!

L’entreprise familiale vit à la croisée de deux mondes : la famille, essentiellement régie par l’émotionnel, et l’entreprise, régie par le rationnel. Elle peut avoir besoin d’un accompagnement psy spécialisé dans des situation de blocage qui mettent sa survie en danger. Résumé d’un article de Caroline Minialai.

Caroline Minialai consacre actuellement une partie de son temps à des travaux de recherches sur les entreprises familiales au sein de la HEM Business School. Elle est l’auteure d’une thèse de doctorat intitulée « La succession des PME familiales marocaines : une approche par le système familial. »

Dans un article paru en juillet dernier, elle fait le constat suivant, qui rejoint notre avis et notre pratique : l’entreprise familiale peut avoir besoin d’un psy.
En effet, dit-elle, l’entreprise familiale se constitue à l’intersection d’un système dominé par les émotions, la famille, et d’un système principalement rationnel, l’entreprise. » Et un dysfonctionnement du système familial peut avoir comme impact la disparition pure et simple de l’entreprise familiale.
Elle avertit que, dans un tel cas, la consultation trop tardive d’un psy peut malheureusement ne mener qu’au triste constat qu’il n’y a plus de collaboration possible entre les membres de la famille au sein de l’entreprise et que la seule option possible est de se séparer, en laissant l’entreprise sans futur crédible.
Elle souligne, en pointillé, que l’affectio societatis qui règne au sein de la famille – et doit y être savamment entretenue – est une clé de la pérennité de l’entreprise familiale.
Elle conclut, exemples à l’appui, que des situations de blocage au sein de l’entreprise ou de la famille nécessitent d’être traitées avec une aide thérapeutique spécialisée. Et ce notamment dans les cas de transmission des parents aux enfants ou encore lorsque la peur de conflits ouverts entrave les prises de décisions nécessaires à la survie et au développement de l’entreprise.

Les facteurs de réussite essentiels, selon elle :
Respect – Confiance mutuelle – Communication
S’ils ne font pas partie intégrante des valeurs de la famille, ils doivent y être développés !

Pour l’article in extenso, c’est ici !

L’attachement, de l’enfance à la relation de couple.

L’attachement, de l’enfance à la relation de couple.

Que voilà un article bien ficelé !

Son auteure, Caroline Jambon, se base sur un livre récent de Yvane Wiart « L’attachement, un instinct oublié » (Albin Michel). Elle revient sur les bases de la théorie de l’attachement de Bowlby, et va plus loin en retraçant les évolutions post-Bowlby.

Elle nous rappelle les trois types d’attachement chez l’enfant :
– l’attachement sécure
– l’attachement évitant
– l’attachement ambivalent (anxieux)

Chaque type est développé de façon très claire et observé dans son développement de l’enfance à l’âge adulte.

Vient ensuite le moment de brosser le portrait de l’adulte et de constater les impacts sur la relation amoureuse et le couple.

En guise de conclusion, les voies qui mènent à la résilience sont décryptées sous l’angle des neurosciences puis traduite en langage courant :
– l’aide d’un thérapeute (attention, tous les thérapeutes ne se valent pas en ce qui concerne ce type
de travail !!!)
– la rencontre d’une personne sécure « dans la vraie vie »
– la prise de conscience personnelle (qui est décrite comme rare et difficile et qui me semble plutôt constituer une étape vers un recours à l’aide thérapeutique)

Je vous recommande bien évidemment et vivement la lecture in extenso de l’article de Caroline Jambon.
Je n’ai, à ce jour, pas lu le livre de Yvane Wiart mais j’ai bien envie de le rajouter à la pile de bouquins qui m’attendent patiemment.