Couple: quand la communication s’emballe!

Couple: quand la communication s’emballe!

Nombreux sont les couples qui se reconnaissent des « problèmes de communications ».
Et bien souvent, ils ont l’impression de se parler correctement, de se dire les choses, ils se parlent volontiers, ils ont parfois participé à des séminaires de Communication Non Violente (CNV).
Et pourtant…

Un accompagnement sur mesure peut-être nécessaire.

Voyons ce qui peut mener à l’impasse dans la communication, en nous appuyant sur les travaux du systémicien Paul Watzlawick.

1. On ne peut pas ne pas communiquer !
Même quand on ne dit rien, on dit quelque chose, le silence parle. Mais aussi : notre attitude corporelle, l’émotion qui se lit sur un visage, mon positionnement dans la pièce, les mouvements du corps, le bruit que je fais (volontairement ou non), un parfum… même mon absence est signifiante.
En bref, nous communiquons constamment, que nous le voulions ou non, que nous en soyons conscients ou non. Ce qui ne signifie en rien que nous nous comprenons !
Face à moi, Corine est assise sur le bord du canapé, les jambes serrées et emmêlées, le regard tourné vers le sol. Raoul, lui, est installé au fond du même canapé, jambes largement écartées. Il me regarde droit dans les yeux. Pas un mot n’est échangé. Trouvez-vous vraiment que rien ne se dit dans ce silence ?

2. Toute communication présente deux aspects : le contenu (une information) et la relation (la façon dont chacun des protagonistes va tenter d’influencer par le biais de sa communication). Il s’agit ici de la forme de la communication, de sa tonalité, de ce qui va lui donner un sens au-delà du seul contenu.
Je peux prononcer exactement les mêmes mots (« prends ton manteau ») et donner un sens très différents à la situation en les prononçant de façon douce et lente (mon message est pacifiant, serein, égalitaire), ou au contraire rapide et agressive (par ce biais, j’exprime un mécontentement, ou je tente de hiérarchiser la relation en prenant le dessus par une injonction directe et sèche). Je peux également prononcer les mêmes mots sur un ton plaintif, ce qui va me mettre en position « basse » dans l’échange.
Par ailleurs, je peux créer de la dissonance si mon langage oral et mon langage corporel sont antagonistes.
Julie, le visage fermé, est interpelée par son compagnon, Roland, lui demandant « ce qui se passe ». Elle se détourne et lui répond : « rien ! » sur un ton énervé.
Il y a fort à parier que Roland va se douter qu’il n’y a pas tout-à-fait « rien ».

3. La communication humaine utilise simultanément deux modes de communication : digital et analogique.
Le mode digital se veut factuel, objectif. (Il est 15h12).
Le mode analogique, lui, donne un sens particulier, symbolique et subjectif à l’information. Si les deux interlocuteurs ont un référentiel commun, la communication sera efficace.
Par contre, si les référentiels sont distincts et que nous n’en sommes pas conscients, c’est l’impasse.
La pendule indique 12 :00 (digital). Monique dit : « il est midi ! ». Elle se dépêche, elle va rater son premier cours de yoga si elle traîne (mode analogique : midi a, ce jour-là, un sens particulier pour Monique) !
Georges la regarde passer la porte les bras ballants, pris de court, l’estomac dans les talons. « J’ai faim, moi ! ». Midi, c’est l’heure de manger (analogique), et tu n’as pas préparé le repas ?
Le référentiel est clairement différent chez l’un et l’autre.
Ils se feront la tête jusqu’au lendemain.

4. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des séquences de communication entre les partenaires.
Il existe une co-influence des deux interlocuteurs, qui donne du sens à l’échange. La subjectivité de chacun colore l’échange parfois jusqu’à le bloquer.
Cette ponctuation subjective et parfois non consciente, crée un cycle vertueux… ou un cycle vicieux qui mène à l’impasse.
Il a élevé la voix pour s’adresser à elle, elle s’est refermée et ne dit plus rien. Il tente de rester calme. Il est vite agacé quand elle a cette attitude. Et plus il s’énerve, plus elle se replie. Et plus elle se ferme plus il perd patience !

5. La communication est soit symétrique, soit complémentaire.
Symétrique, elle tend à minimiser les différences, à déhiérarchiser l’échange et de ce fait la relation est plus « horizontale ». Cela favorise le partenariat.
Complémentaire, elle appuie sur les différences et donne une hiérarchie à l’échange (position basse/haute).
L’interaction influence donc les positionnements de l’un par rapport à l’autre. Poussée trop loin d’un côté ou de l’autre, c’est le risque d’une impasse.
En effet, trop d’horizontalité mène à la rivalité, trop de hiérarchie génère, quant à elle, de la distance, au point parfois de ne plus se retrouver.

Ces 5 points d’attentions nous montrent bien combien la communication se joue dans l’entre-deux du couple. Une bonne partie des impasses communicationnelles résultent en quelque sorte des distorsions langagières entre les interlocuteurs, entre ce que l’un croit dire et ce que l’autre en comprend. Ajoutons à cela l’importance, la sensibilité et l’émotionalité du lien d’attachement entre conjoints, qui rend le terrain communicationnel entre eux spécialement sensible et l’analyse des schémas dysfonctionnels difficile.

Il est également intéressant de constater qu’une communication réussie est l’affaire des deux interlocuteurs. La communication est une co-construction, elle nécessite du temps, de l’attention à l’autre et la volonté réciproque de comprendre les cadres de référence de l’autre.

Alors, que faire ?

Je crois que le fait de prendre conscience que de telles distorsions existent est un premier pas.
Un second est de prendre le temps, ensemble, de ralentir les échanges, surtout lorsqu’ils deviennent houleux.
Fixer quelques règles de fonctionnement pour mieux communiquer sur les sujets « qui fâchent » :
– Trouver un moment qui convienne à tous deux, pendant lequel on sera disponible (ni dérangés par les enfants/le téléphone/le travail ni trop fatigués) pour rouvrir le débat.
– Parler plus lentement qu’à l’accoutumée, reformuler ce que chacun comprend de ce que l’autre dit.
– Faire des pauses si le ton ou la tension monte.
– Interrompre si l’on sent que l’on ne s’en sort pas, sans incriminer l’autre.
– Adopter volontairement une attitude de bienveillance l’un envers l’autre avant, pendant et après.
– S’aider par la lecture commune d’un livre de référence, si possible comprenant des exercices pratiques.

Dans certains cas, l’intervention d’un tiers – dûment formé à une posture facilitatrice adéquate – sera nécessaire.

Pour en savoir plus sur l’accompagnement ou la thérapie de couple!

Quelques livres de référence :
– Rosenberg Marshall, La communication non violente au quotidien, Jouvence, 2017.
– Sauzède-Lagarde Jean-Paul et Anne, Entre câlins et tempêtes – créer un couple durable, InterEditions, 2005.
– Vidal-Graf Serge et Carolle, Comment bien se disputer en couple, Jouvence, 2005.
– Watzlawick P., Helmick J., Une logique de la communication, Le livre de poche, 1979.

Conférence : « Le conjoint du dirigeant de l’entreprise familiale »

Conférence : « Le conjoint du dirigeant de l’entreprise familiale »

En 2018, Valérie Denis, Présidente de la chaire « Familles en Entreprises » de l’Ichec, m’a fait l’honneur de m’inviter à rejoindre son comité d’experts. Notre rôle est d’analyser, sous différents angles, les résultats de ses recherches sur la place et le rôle du conjoint du dirigeant de l’entreprise familiale.

Ce travail en équipe pluridisciplinaire a été d’une grande richesse et nous a révélé l’importance et la particularité de la place du conjoint.

De ce travail a résulté un ouvrage, sorti en octobre dernier: « Zoom sur les conjoints de dirigeants« .
Valérie vient présenter le fruit de ce travail à Liège le 2 avril prochain, via le Cercle de Wallonie au Royal Golf Club du Sart Tilman.
Je ne peux que vous encourager à aller l’écouter, tant le propos est intéressant!

Vous trouverez les informations pratiques et le butin d’inscription via le site du Cercle de Wallonie

Livre : Zooms sur les  conjoints de dirigeants

Livre : Zooms sur les conjoints de dirigeants

Je voudrai vous présenter un livre que j’ai – modestement – participé à penser et à écrire :
Ce livre met en lumière la place des conjoints (femmes et hommes) de dirigeants d’entreprises familiales, leurs rôles visibles et invisibles ainsi que leurs interactions avec l’ensemble des parties prenantes des « familles en entreprises ». Il est le fruit des regards croisés de 52 conjoints de dirigeants d’entreprises familiales, 168 CEO, 169 enfants de dirigeants ainsi que des membres d’un comité d’étude pluridisciplinaire, … Tous ces ZOOMS tournés vers cet individu à l’intersection de la famille, de l’entreprise, du patrimoine et de la transmission, ont été rassemblés dans le cadre d’une étude menée pendant 3 années par Valérie Denis, Directrice de la Chaire Familles en Entreprises de l’ICHEC Brussels Management School.

 

Information complète et commande

 

Accompagner un couple dans un contexte d’entreprise familiale.

Accompagner un couple dans un contexte d’entreprise familiale.

Au fil de mon travail avec les couples et avec des familles en entreprise, il m’est apparu que certains couples doivent être approchés avec une attention particulière : les couples dont l’un ou les deux gère(nt) une entreprise familiale.

Je souhaite développer aujourd’hui quelques aspects à prendre en considération et qui caractérisent le travail avec de tels couples. Ce sont des tendances que je retire de mon expérience, elles ne sont certainement pas figées.

Les différents « niveaux » du couple :

– Le couple conjugal

– Le couple parental (qui exerce conjointement la fonction parentale)

– Le couple entrepreneurial (dont une fonction peut-être de diriger ses propres enfants, ce que nous ne développerons pas ici.)

Lorsque le couple est en interaction sous nos yeux de thérapeute-accompagnant, il est important de repérer à quel niveau il se trouve. Il n’est pas rare que les échanges mêlent les différents niveaux dans une même conversation. Il sera utile de repérer les niveaux en question et de faire prendre conscience au couple là où il se situe.

Véronique et Sylvain, ensemble depuis 27 ans, travaillent tous deux dans l’entreprise qu’ils ont créée et dont Sylvain est majoritairement propriétaire. Il est patron, elle est gérante. Lors de la première séance, la tension entre eux est incroyable, et dès que l’un ouvre la bouche, l’autre répond immédiatement et de façon défensive. C’est rapidement l’escalade… au point que je ne comprends plus un traitre mot de ce qu’ils se disent. Se mêlent des propos concernant l’éducation des enfants, des dossiers juridiques qui fâchent, des reproches concernant les dernières vacances, des revendications portant sur les tâches ménagères… et le ton est belliqueux.

Chez certains couples, un niveau pourra également être significativement absent. Quel est le sens de cette éviction ? Celle-ci révèle-t-elle quelque chose de la problématique du couple ?

Lors des échanges (houleux) de Christiane et Marc à l’occasion de nos séances de travail, jamais n’est évoquée leur relation amoureuse, leur vie de couple. Celle-ci est actuellement absente, probablement écrasée par la vie de famille et les soucis de l’entreprise. Et lorsque les circonstances pourraient permettre des moments chaleureux, curieusement, l’organisation mise en place s’effondre. J’en arrive à penser que cet espace n’a peut-être jamais été investi, vécu par le couple et je décide d’explorer progressivement cette hypothèse, en la mettant en lien avec l’histoire du couple et aussi ce qui, dans leurs histoires respectives, pourrait expliquer ce vide.

Faisons le tour des points d’attention qui me semblent se révéler particulièrement sensibles pour un couple en contexte entrepreneurial :

Questions de pouvoir

Dans tout couple existent des jeux de pouvoir. Rien de problématique en soi, sauf si ces jeux manquent de mobilité et génèrent de la souffrance.

Par ailleurs, pour un couple en entreprise, il est opportun de regarder comment les jeux de pouvoirs sont différenciés d’un niveau à un autre, et si ces modalités sont opportunes, en particulier dans le couple entrepreneurial où les compétences sont à mettre en parallèle avec l’analyse des hiérarchisations.

Les questions d’argent vont ici avoir un impact non négligeable et seront à explorer avec finesse, non seulement en analyse chiffrée mais également avec une attention particulière au vécu subjectif de chacun.

Dans le couple Véronique-Sylvain, le pouvoir est réparti différemment en fonction du niveau du couple, et c’est une bonne nouvelle. Ce qui l’est moins, ce sont les modalités de ces hiérarchisations :

– Dans l’entreprise, Sylvain « a le pouvoir ». Il est actionnaire largement majoritaire et CEO, mais ne sait pas déléguer efficacement à Véronique. Il délègue implicitement, ce qui lui permet de pouvoir faire des reproches à son épouse et de se décharger de ses responsabilités de chef d’entreprise. Il va même jusqu’à reprocher à Véronique de lui voler son autorité. Dans certains dossiers, il intervient sans en avoir les compétences et sabote le travail de véronique. La répartition des pouvoirs est floue ainsi que la distribution des rôles et des responsabilités de chacun. Les compétences de l’un et l’autre ne sont pas suffisamment prises en compte pour définir leurs responsabilités.

– Au sujet des enfants, Véronique a pris beaucoup de pouvoir et est très coulante avec ses enfants. Les tentatives de Sylvain de trouver sa place de père, de poser du cadre et de participer à une réflexion de fond sur les questions éducationnelles sont systématiquement rejetées par Véronique, appuyée par les enfants qui profitent de ce point faible du couple pour « se la couler douce ».

Un peu de géographie communicationnelle

Que fait le couple, de quoi parle-t-il et surtout, où ? Parle-t-il de l’entreprise lors du souper/diner quotidien à la maison ? Les locaux professionnels sont-ils témoins de disputes conjugales ? Les vacances permettent-elles un repos à l’abri des émois de la vie de l’entreprise ? Quand et où parle-t-on de l’éducation des enfants ?

Tout est mélangé dans la communication de ce couple : on s’engueule à propos du souper ou des enfants au bureau, on donne des ordres et des tâches professionnelles à la maison, on parle travail au beau milieu des vacances… et toujours dans l’empressement, le chaos et sans consentement de l’autre. Sans parler de la mère de monsieur, qui s’autorise à arriver à l’improviste à la maison sous prétexte qu’elle va aider au repassage… Ne serait-il pas temps de définir des lieux et heures où parler du travail, des enfants … à rendre des frontières à la vie de famille et aussi redéfinir un espace où puissent se rencontrer ces deux personnes qui s’aiment ?

Grandir tout en restant en lien

Tout système relationnel traverse des phases de croissance. C’est bien évidemment également le cas du couple. Ces étapes ont notamment pour « objectif » que les membres du système relationnel puissent se différencier tout en continuant de co-exister dans la relation.

L’on peut résumer ces phases comme suit, sachant qu’elles se montrent dans l’histoire du couple de façon non linéaire :

  • phase de dépendance (ou fusionnelle)
  • phase de contre-dépendance (phase d’opposition)
  • phase d’indépendance (je n’ai pas besoin de l’autre)
  • phase d’interdépendance (je suis différent de toi et je collabore avec toi)

Il peut être utile de vérifier où en est celui-ci dans son évolution et son histoire. Serait-il « coincé » dans une phase, sans possibilité de s’en dégager, de la traverser, de passer à la phase suivante. Et si oui, qu’est-ce qui entrave cette avancée ?

A la fin d’une séance individuelle avec Serge, nous échangeons quelques idées sur le pas de la porte. Il me pose une question et la réponse qui me vient est très intellectuelle et théorique. Je décide de lui partager cela, et je lui explique en quelques mots les phases de différenciation. C’est alors qu’il s’exclame : là, c’est là que nous sommes coincés : nous voulons tous les deux rester dans l’individualisme… sans y parvenir ni être capable d’aller plus loin.

Engagement et liberté

Un engagement fort est distinctif des entreprises familiales qui durent. Mais au fait, de quoi parle-t-on quand on parle d’engagement ? L’engagement est-il libre ou forcé ? Et quelles sont les particularités de l’engagement d’un couple dans un contexte d’entreprise familiale.

S’il semble qu’il y ait désengagement chez l’un (ou les deux ?), c’est certainement à mettre en lumière et à explorer !

Ils sont ensemble depuis près de trois décennies, et à entendre André, c’est difficile depuis toujours ! Lui est au bord de la rupture. Rosanne n’est pas de cet avis, et elle se souvient avec émotion de jours plus heureux. Mais que ça semble lointain.
Qu’est-ce qui les a maintenus ensemble, alors ? L’amour qu’ils se portent ? Les enfants ? Leur entreprise ? Des valeurs communes ?
Qu’est-ce qui sous-tend le désengagement d’André ?
Et qu’est-ce qui pourrait encore soutenir leur engagement actuellement, et pour la suite ?

Blessures et événements existentiels

Le couple, tout au long de son existence, va immanquablement traverser des moments difficiles de différentes natures, intrinsèques ou extrinsèques.
Les étapes « classiques » de l’existence d’un couple: la naissance des enfants, la maladie de l’un ou l’autre, le décès d’un parent, le départ d’un puis des enfants, la pension de monsieur ou madame, …
Et aussi des circonstances spécifiques de la vie du couple en contexte d’entreprise familiale: fondation de l’entreprise, décès du chef d’entreprise, transmission de l’entreprise, entrée du conjoint ou d’un enfant au sein de l’entreprise, perte d’un gros contrat pour l’entreprise, …

Ces moments sensibles et mouvementés, souvent externes au couple mais internes au système global, peuvent laisser des traces invalidantes (perceptibles ou masquées) au niveau des personnes, mais également au sein de l’entité couple, ou de l’entreprise.

Vinciane et Frédéric ont créé leur entreprise il y a une petite vingtaine d’année. Au tout début de leur relation, Vinciane était elle-même indépendante et elle a vécu une faillite, avant de rejoindre Frédéric dans leur entreprise commune. Ce moment a été très difficile à vivre pour Frédéric et a laissé de traces dans la relation entre eux, sans que cela soit dit ni même conscientisé.
Actuellement, leur couple souffre encore des non-dits de l’époque et de la perte de confiance qui a grevé la relation suite à cet épisode. L’entreprise est invalidée dans son fonctionnement et dans son développement alors que les presque vingt années de vie prospère de l’entreprise sont là pour attester de la compétence de gestion des deux conjoints !

Pour conclure en quelques mots…

La complexité de la situation du couple en entreprise familiale est assez flagrante, me semble-t-il, et elle mérite non seulement une analyse très pointue mais également des choix judicieux sur les stratégies de travail du praticien, les modes d’intervention, le ou les lieux d’intervention, les personnes ou sous-systèmes sur lesquels le praticien va décider de travailler…

Sans compter que les souhaits stratégiques du thérapeute seront vraisemblablement contrecarrés par les limites, les besoins et la disponibilité du couple, et bien sûr la vie de l’entreprise, dont il sera essentiel de tenir compte également.

Bibliographie :

-  Chemin André, « Contribution à une Gestalt-thérapie du système familial », Revue Gestalt n°5, Bordeaux, 1993.
-  Danjou Isabelle, « « Et toi, et moi » – Co-exister avec autrui », Revue Gestalt n°37, Vauréal, 2010.
-  Denis Valérie et Mossoux Jean, « Bijoux de familles », Roularta Books, 2010.
-  Kepner Elaine, « Le processus gestaltiste de groupe », Cahiers de Gestalt-thérapie n°4, Editions du Collège Européen de Gestalt-thérapie, Bordeaux, 1998.
-  Miller Michael Vincent, « Une esthétique de l’engagement » in « La poétique de la Gestalt-thérapie », L’Exprimerie, Bordeaux, 2002.
-  Sauzède-Lagarde Anne et Sauzède Jean-Paul, « Entre câlins et tempêtes – Créer un couple durable », InterEditions, Paris, 2011.
-  Sauzède-Lagarde Anne et Sauzède Jean-Paul, « Structurer l’expérience d’une thérapie du couple », Revue Gestalt n°37, Vauréal, 2010.

Couple… quitte ou double ? Ce mardi 17 janvier à 22h40 sur FR2

Couple… quitte ou double ? Ce mardi 17 janvier à 22h40 sur FR2

Ce mardi 17 janvier 2017 à 22h40 sur FR2 : Un court métrage (tourné à l’Eco-hameau les 3 sources) mettant en scène des couples en thérapie.

SYNOPSIS

Alors qu’ils traversaient une période de crise, six couples ont fait la démarche de consulter un thérapeute afin de trouver des solutions à leurs problèmes. Dans le cabinet de leur psychologue, ils confient leurs principaux doutes sur leur relation. Lors de ces séances, chaque membre livre ainsi à l’autre sa vision sur le couple qu’ils forment. Eclats de rire, coups de gueule, coups de blues… En passant par toute une palette d’émotions, ces douze individus tendent un miroir où se réfléchissent les principales interrogations de tout un chacun sur les rapports amoureux.

Conférence : Comment vivre pleinement sa vie de couple en étant parent ?

Conférence : Comment vivre pleinement sa vie de couple en étant parent ?

Conférence par Christine Henseval Le mercredi 19 octobre 2016 à 19:30  à L’Espace de Ressourcement Liège.

 

Un bébé à l’horizon…

Après l’émerveillement des premiers instants, mon couple perd pied !

Si devenir parent est une merveilleuse aventure, la venue d’un enfant peut constituer un vrai chamboulement dans la vie d’un couple.

 

Un nourrisson demande beaucoup d’attention, d’énergie… laissant souvent peu de place pour une vie de couple épanouie. Perte de repères, fatigue, stress, tension, quotidien à réaménager, nouvelles responsabilités… comment conjuguer sa vie de couple avec son nouveau rôle de parent ? Comment ce petit être tant désiré peut-il tant bouleverser la vie qu’on avait construite à deux ?

 

Difficile de retrouver sa vie d’avant quand on passe de deux à trois, quatre… Il y a incontestablement du changement dans l’air.

 

  • Comment s’adapter à cette nouvelle vie ?
  • Comment coconstruire la suite de notre histoire de couple en étant parent ?
  • Comment chacun d’entre nous va-t-il pouvoir trouver sa place ?

 

Tels des funambules, les jeunes parents tentent de rester en équilibre et/ou de retrouver leur équilibre d’avant. Cependant, il est erroné de croire que le couple ne vivra aucun changement. L’une des clés de la réussite de la vie conjugale épanouie conjuguée à la vie parentale repose avant tout sur un dialogue constructif et un échange au quotidien. Partage des tâches, redéfinition des responsabilités de chacun… feront partie des sujets à aborder. Si les couples rêvent de rapidement retrouver « une vie d’avant », c’est souvent une belle illusion. Il faut parfois du temps pour se retrouver et arriver à tout concilier. Lorsque la folie « des premiers mois » où bébé passe en priorité sont passés, il est temps de songer à ce que le couple retrouve tout doucement sa légitimité et son intimité. Si chaque couple est différent et qu’il n’existe aucune recette miracle pour passer ce cap, il est essentiel pour se « ressouder » de communiquer : se parler, s’écouter, exprimer ses besoins, faire preuve d’empathie… Il peut également s’avérer nécessaire de faire appel à une personne extérieure, un/une thérapeute de couple afin de traverser la tempête plus sereinement.

 

EN PRATIQUE

 

Parce que devenir parent peut constituer de réels chamboulements dans la vie d’un couple, cette conférence abordera diverses thématiques :

 

  • Comment vivre une vie de couple épanouie en devenant parent ?
  • Comment concilier au mieux mon couple avec mon nouveau rôle de maman ? de papa ?
  • Comment instaurer un dialogue constructif ?
  • Comment arriver à coconstruire notre nouvel équilibre ?
  • Comment mon couple peut-il retrouver sa légitimité et son intimité ?

 

INSCRIPTIONS

 

Participation : 20€ – acompte : 10€

Dans l’optique de favoriser l’interactivité nous limitons le nombre de participants à une quinzaine de personnes.

1ère étape : réservation exclusivement via le lien ci-dessous

2ème étape : verser l’acompte de 10€ sur le compte suivant :

BE60  3634 0418 2670

 

communication : votre NOM + PRENOM + CONFERENCE 19 OCTOBRE